• Nous sommes à 4 jours du premier tour des élections présidentielles et ils sont dix candidats en lice. Dix, un nombre fascinant et magique aux multiples interprétations : pour Pythagore, il était par exemple, le symbole de l’Univers, pour les Hindous le dix a un pouvoir magique, chez les Mayas, il représentait la fin d'un cycle et le début d'un autre et pour eux , le dix était considéré comme étant le chiffre de la vie et de la mort, pour les Romains et leurs calendes (non, elles n’étaient pas grecques !), les neuf premiers chiffres représentaient des dieux et le dix représentait la somme des pouvoirs divins qui permettait de maintenir la cohésion du cosmos.  Les candidats devraient y penser à la cohésion car nous en aurons sans doute bien besoin après ces élections. Mais dix, c’est surtout le nombre qui nous ramène aux doigts de nos mains d’êtres humains. Mais en regardant ces femmes et ces hommes à la télévision, je me dis, dommage que nos candidats ne soient pas unis comme les dix doigts de nos mains. Nous en aurions tellement besoin de cette cohésion « romaine », de ce pouvoir magique « hindou », nous en aurions tellement besoin d’en finir avec ce cycle « maya » désastreux pour retrouver un Univers « pythagoricien » bien meilleur. Avec le nombre dix, tout semble se tenir et c’est un chiffre qui devrait être plein d’espoir. Non, à la place de cette espérance, de ces espoirs, nous avons dix candidats qui sont comme les dix doigts de mains mais des mains qui seraient……comme mutilées et donc inutiles et improductives…Et pourtant, quand on observe, tour à tour, certaines de leurs idées, on peut y voir de bonnes choses….ou plutôt de bonnes promesses….Je me suis amusé à prendre pour chacun d’eux la toute première résolution de leur projet ou de leur programme électoral figurant sur Internet et voilà ce que j’y ai trouvé :

    Nathalie Arthaud :Ce pro­gramme s’arti­cule autour de trois idées : pour mettre fin au chômage, il faut imposer au grand patronat l’interdiction des licenciements et la répartition du travail entre tous sans diminution de salaire ; il faut imposer à l’État des embauches dans les services publics déjà existants ou encore à créer, utiles à toute la population ; pour assurer un pouvoir d’achat convenable pour tous, il faut imposer l’augmentation de tous les salaires et de toutes les retraites et pensions. Il faut garantir ce pouvoir d’achat par l’indexation automatique des salaires, retraites et pensions sur le coût de la vie, mesuré par la population travailleuse elle-même ; pour démontrer que tout cela est possible, réaliste, et que la classe capitaliste peut en assurer le financement sans même se retrouver sur la paille, il faut imposer le contrôle des travailleurs sur les entreprises industrielles et bancaires, en commençant par supprimer le secret des affaires.

    François Bayrou :Le redressement de notre pays commencera par le rétablissement de nos finances publiques. Car le premier devoir de l’État, c’est de mettre en ordre ses affaires ! Le premier devoir de l’État, c’est de mettre la France en état de sortir du surendettement, parce que le surendettement des familles et celui de l’État, c’est la même angoisse et la même dépendance.

    Jacques Cheminade :Les autres candidats à l’élection présidentielle s’expriment comme si la météorologie politique était à peu près normale. Ils administrent un système qui meurt. Le risque est que notre avenir et celui des générations futures partent avec eux. Je monte sur la scène pour répondre au tragique de la situation. Mon projet repose sur cinq piliers qui forment ensemble cette réponse. Je ne vais pas reproduire ici la totalité du programme de Jacques Cheminade mais on peut résumer ces 5 points : combattre l’oligarchie politique par une politique citoyenne, combattre l’oligarchie financière, rétablir une économie au service de l’homme, investir dans la créativité humaine et créer une alliance des peuples pour combattre ces oligarchies.       

    Nicolas Dupont-Aignan :Consulter les français sur les sujets majeurs. Notre pays souffre à juste titre d’un divorce profond entre sa classe poli­tique et le peuple. C’est pourquoi je mettrai en place le référendum d’ini­tiative populaire, afin de permettre aux français de mieux s’exprimer à tous les échelons de notre vie démocratique. Je m’engage également à consulter les français directement par ré­férendum pour toutes les réformes majeures dont dépend l’avenir de notre pays.

    François Hollande :La santé pour tous. Déserts médicaux, préservation de l’hôpital public, encadrement des dépassements d’honoraires, augmentation de la part forfaitaire des médecins généralisés, avec François Hollande, l’accès à la santé pour tous, c’est maintenant !

    Eva Joly :Protégeons la planète construisons l’avenir : Lutter contre la corruption, lever le secret bancaire, s’attaquer aux paradis fiscaux : L’accaparement des richesses rime souvent avec celui des ressources. Les mêmes causes produisent les mêmes effets. C’est lorsque que les ressources naturelles sont détournées au profit de quelques-uns que les équilibres planétaires sont menacés.

    Marine Le PEN : Mon projet présidentiel est complet et cohérent. Il est le seul à aller vraiment au fond des choses, pour assurer le redressement de notre pays, la prospérité de son peuple, et le rayonnement de la France dans le monde. Mon projet fixe un cap pour la France. Sa cohérence, c’est le rétablissement partout de l’autorité de l’Etat, face aux puissances d’argent, aux communautarismes, aux féodalités et à l’effondrement de la morale publique. Je souhaite une France forte, sûre d’elle-même et de ses valeurs, qui puisse garantir à chacun de nos compatriotes la sécurité, une éducation, l’emploi et des conditions dignes d’existence. C’est en s’appuyant sur ce qui fait la force de la France et les valeurs de notre République, en misant sur l’Etat-Nation, que nous pourrons atteindre cet objectif impérieux.

    Jean-Luc Mélenchon :Partager les richesses et abolir l’insécurité sociale. La France est plus riche que jamais. Mais jamais non plus cette richesse n’a été aussi peu partagée. Les réformes libérales qui se sont encore accélérées sous le pouvoir actuel ont permis à une petite minorité d’accumuler des fortunes considérables. La pauvreté et la précarité se sont étendues, touchant des secteurs jusqu’ici préservés. L’égoïsme social des possédants viole l’intérêt général. En partageant les richesses et en garantissant le droit de chacun à une vie stable et digne, nous permettrons à tous de vivre mieux. C’est le premier chantier de notre programme.

    Philippe Poutou :Le taux de chômage en France a atteint 10 %. Il y a maintenant 4,5 millions de chômeurs, 1,3 million de plus depuis 2008. Les conditions de travail se dégradent à grande vitesse, et le pouvoir d’achat se réduit avec l’augmentation des prix et la stagnation des salaires. Le nombre de pauvres en France a atteint 8,2 millions en 2009. En Grèce, où la crise économique a quelques pas d’avance, un tiers de la population vit dans la pauvreté, le nombre de SDF explose, certains salaires ont diminué de 40 %.Tout cela n’est pas une fatalité, c’est le résultat de politiques et d’une crise du capitalisme qui nous menace tous. La crise est le produit d’une situation folle. Alors que l’économie entrait en récession, les capitalistes ont fait le choix de maintenir à tout prix leurs profits en décidant de licencier et de maintenir des salaires bas, de prêter massivement aux populations et aux états à des taux usuriers. Au lieu d’investir cet argent, ils ont préféré le placer dans la finance. Le résultat était inévitable : les populations et les pays les moins puissants ne peuvent plus payer, l’argent investi dans la finance a perdu sa valeur puisqu’il ne correspondait à rien, et l’économie s’effondre.

    Nicolas Sarkosy :Rendre la parole aux Français, en sollicitant leur avis par référendum quand ce sera nécessaire pour surmonter les blocages. Réduire le nombre de parlementaires et réserver un certain nombre de sièges à la proportionnelle aux élections législatives, pour que tous les grands courants de notre vie politique soient représentés au parlement....

    Voilà à peu de choses près comment commencent les programmes de chacun des 10 candidats.

    Et c’est presque une évidence, à moins d’être un « grand argentier » ou un grand patron du CAC 40 ou plus simplement un « nanti »,  comment pourrait-on être opposé à ces quelques « bonnes » orientations :

    • Mettre fin au chômage et garantir le pouvoir d’achat selon Nathalie Arthaud.
    • Redresser le pays et nos finances publiques selon François Bayrou.
    • Combattre toutes les oligarchies quelles soient politiques, commerciales ou financières et redonner du pouvoir aux peuples comme le préconise Jacques Cheminade.
    • Consulter les français par référendum sur les sujets majeurs comme l’avance Nicolas Dupont-Aignan.
    • Une santé accessible à tous les français selon François Hollande.
    • Protéger la planète et ses ressources naturelles comme le demande Eva Joly.
    • Restaurer l’autorité de l’Etat propose Marine Le Pen.
    • Partager plus équitablement les richesses et abolir l’insécurité sociale comme le promet Jean-Luc Mélenchon.
    • Faire face à la crise en luttant contre cette économie capitaliste qui menace le monde et fait chaque jour de plus en plus de pauvres comme le préconise Philippe Poutou.
    • Et enfin, mais on est en droit de se demander pourquoi Nicolas Sarkosy n’ a pas déjà instaurées ces idées-là : redonner la parole  aux Français, réduire le nombre de parlementaires et faire en sorte que tous les courants politiques soient plus justement représentés au parlement.

    Voilà 10 idées qui pourraient s'écrire dans un seul et même programme, faisant sans doute l’unanimité de nombreux électeurs et ainsi rassemblées, ces idées ressembleraient aux 10 doigts de deux mains qui s’entrelacent et forment ainsi  le début d’une certaine cohésion.

    Mais non, tout ça serait vraiment trop beau et il faut déjà se dire que dès dimanche soir,  le nombre 10 n'aura plus guère d'importance puisque de nos dix candidats, il n’en restera plus que deux…..et là….c’est une autre « paire »….., une autre paire de « manches »  bien sûr…..


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  • Avec cette randonnée au Sarrat Naout, je viens d'atteindre mes 100 randonnées dans les P.O.!!!

    Aux vrais randonneurs de notre beau département, ça leur rappellera sans aucun doute le titre d'un ouvrage bien connu du célèbre pyrénéiste Georges Véron....

    Très modestement, je tente de marcher dans ses traces mais je l'avoue c'est très très difficile voire impossible tant notre "ami" Georges avait fait de la randonnée et de nos belles Pyrénées la passion de sa vie...

    En tous cas, quand je suis arrivé dans le département, c'est ce livre-là qui m'a fait aimer la randonnée pédestre et j'ai commencé par le G.R.10 que Georges avait inventé...alors normal que je lui dédie cet anniversaire...



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  • Ce diaporama est agrémenté de deux musiques interprétées par le guitariste britannique Peter White. Elles ont pour titre : "Walk On By" et "Promenade".
      LE-SARRAT-NAOUT
    SARRATNAOUTIGN
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    Le 9 mars dernier, nous avons réalisé une très jolie randonnée au Sarrat Naout et à la Maison forestière de Gatespa à partir de Rabouillet ou plutôt du Col Bas (1.035 m) qui se trouve au dessus du village et que l’on atteint par une voie carrossable à travers la magnifique forêt communale. Mais malgré la beauté de cette agréable balade, j’ai quelque peu hésité avant de la  mettre sur mon blog. En effet, quand nous y sommes allés, les vents extrêmement violents qui avaient sévi en début d’année avaient fracassé et mis à terre une quantité très importante d’arbres sur les hauteurs les plus élevées du pays Fenouillèdes. Or, c’est justement dans ce secteur de la forêt de Boucheville où passe le GRP Tour des Fenouillèdes que nous avons emprunté au départ que les dégâts semblent avoir été les plus considérables. Bon, en jouant à saute-mouton par-dessus les grands conifères couchés, nous avons réussi à boucler le circuit initialement prévu, mais il faut l’avouer, ce n’était pas très plaisant. Alors j’espère que si un de ces prochains jours, vous envisagez de refaire cette randonnée, les organismes chargés de l’entretien de la forêt auront amplement déblayé ces chemins. C’est tellement plus agréable de cheminer tranquillement sans avoir à déjouer de multiples obstacles ! C’est d’autant plus agréable que ce coin regorge de merveilles faunistiques trop souvent apeurées par les actes de chasse alors quand on a la chance dans une même journée de voir trois chevreuils (2+1), un renard, un écureuil et de multiples oiseaux, on est « chanceux » et on devient automatiquement des randonneurs heureux. De plus, si vous y allez aux beaux jours, vous y découvrirez une flore vraiment exceptionnelle. Je précise toutefois que la plupart des arbres couchés en travers du chemin l’étaient peu après le départ sur une fraction très réduite du parcours et essentiellement sur le tracé du Tour des Fenouillèdes. Les autres chemins ont été très praticables. Malgré son altitude de 1.310 mètres, le « Sarrat Naout » n’est pas en lui-même un objectif à conquérir impérieusement. Recouvert d’une épaisse hêtraie, ici, il n’y a pas vraiment de merveilleux panoramas à observer depuis son sommet hors mis peut-être dans son approche où les vues se dévoilent sur la grandiose forêt de Boucheville et plus loin vers les Corbières et son Pech de Bugarach puis dans sa redescente où quelques fenêtres s’entrouvrent sur les massifs du Madres et du Dourmidou et plus loin vers les Pyrénées Audoises et Ariégeoises. Non, on y va surtout pour le plaisir de marcher en forêt et  la seule gloire que l’on peut en tirer mais tout de même très modeste et pas vraiment sportive, c’est de se dire que l’on a gravi le plus haut sommet des Fenouillèdes. Si j’ai déjà expliqué à plusieurs reprises que « sarrat », « serrat », « serra », « serre »  tout comme  « sierra » signifiait « ligne de crêtes, de montagnes, de collines, de sommets, etc… », peut être vous demanderez-vous ce que signifie « naout » ? Eh bien, en occitan, « naout », mot assez bizarre il est vrai, veut dire  « haut » et le « Sarrat Naout » c’est tout simplement la « Montagne  Haute ». J’ai fait quelques recherches sur l’origine de ce mot et voilà ce que Jacques Azais, Président de Société Archéologique de Béziers écrivait en 1845 dans son « Essai sur la formation et sur le développement du langage des hommes » :

    MOT-NAOUT
    Edifiant non ! Mais reprenons notre marche en avant. Au départ du Col Bas,  on emprunte le tracé du GRP Tour des Fenouillèdes balisé en jaune et rouge. Après avoir parcouru un peu plus de 3 kilomètres et après un virage en épingle à cheveux, on arrive à la jonction de trois chemins. On délaisse le Tour des Fenouillèdes qui continue à droite vers Gatespa, on ignore l’itinéraire central et on fait le choix du chemin le plus pentu qui part complètement à gauche. On va grimper sans pour autant atteindre la crête car peu avant celle-ci on fait le choix de continuer à droite sur un large sentier qui s’aplanit et file en balcon au dessus de l’aire de pique-nique de Gatespa. De là, on aperçoit tout en bas, la maison forestière que l’on découvrira au retour. Le dôme du Sarrat Naout, désormais droit devant, à moitié hêtraie et à moitié sapinière apparaît presque comme une évidence. Le sentier remonte un peu, laisse entrevoir des vues superbes sur l’immensité de la belle forêt et au loin sur les blanches Corbières et retrouve à nouveau un large chemin balisé en jaune qui arrive directement de la Vallée de la Désix. Ce large sentier file tout droit vers le Sarrat Naout, arrive à un nouveau carrefour ou il devient piste en bifurquant vers la droite. Il suffit de poursuivre cette piste si l’on veut éviter de monter au sommet de notre objectif du jour. Sinon, il faut poursuivre tout droit l’itinéraire qui entre dans le bois dont un panneau est là pour nous rappeler que nous sommes dans la forêt domaniale d’Ayguesbonnes-Boucheville. Le modeste dénivelé s’élève d’abord sous de grands sapins puis ces derniers laissent tout à coup la place à d’immenses hêtres droits comme des « I ».Comme je l’ai déjà dit, le sommet ne présente pas un intérêt particulier et seule une borne « IGN » et la pente qui redescend subitement nous font prendre conscience que celui-ci a été atteint. Bien enneigée le jour de notre balade mais heureusement pas réellement verglacée, la descente est très pentue par endroit mais comme quelques vues apparaissent sur la gauche et parfois droit devant, on peut prendre son temps pour l’accomplir et atteindre le Col de Mateplane où l’on retrouve la piste ignorée précédemment. On délaisse bien évidemment cette première piste à droite qui nous ramènerait au pied du Sarrat Naout sur l’itinéraire déjà emprunté et on préfère la poursuivre pour rejoindre le tracé du Tour des Fenouillèdes. Attention peu après la côte 1152, le Tour des Fenouillèdes abandonne la piste forestière au profit d’un minuscule sentier mal balisé en jaune qui descend dans la sombre  forêt pour rejoindre la Maison forestière de Gatespa. Je dis « attention » car depuis mon Tour des Fenouillèdes de septembre 2011, cette courte portion en forêt qui était déjà difficile à appréhender sans GPS, a été en partie pulvérisée par les bulldozers. Quelques arbres où était peint le balisage ont été abattus et sans un GPS vous aurez toutes les peines du monde à vous y retrouver pour rejoindre la maison forestière. Je vous conseille donc d’y préférer l’itinéraire bis que j’ai indiqué en bleu sur la carte IGN. Gatespa est vraiment une clairière très agréable avec une aire de pique-nique composée de grandes tables, de longs bancs de bois et de plusieurs barbecues où à la belle saison des grillades peuvent être organisées. Captée et agrémentée en fontaine, quelques mètres plus loin, coule une agréable source d’eau fraîche qui s’appelle la Font de Coulom. Pour rejoindre la voiture, on passe devant la Maison forestière de l’ONF puis on a le choix entre deux itinéraires. Soit on choisit d’emprunter le Tour des Fenouillèdes soit, comme nous l’avons fait, on opte pour la piste qui descend à gauche vers une autre aire de pique-nique intitulée Rond-Point sur la carte IGN. On rejoint rapidement une route bitumée qui permet d’accéder en voiture à Gatespa depuis la commune de Vira. On ignore le bitume et on poursuit tout droit la piste forestière en terre qui file parallèle à celle du Tour des Fenouillèdes. Ce chemin évite de reprendre  le même itinéraire qu’à l’aller mais surtout il présente l’avantage d’être moins en sous-bois et donc d’être plus ouvert sur un horizon et des panoramas à découvrir. D’ici, on aperçoit essentiellement la magnificence de la forêt, le synclinal de Saint-Paul et plus loin les Corbières du côté du Roc Paradet, des Gorges de Galamus et des Serres de la Quille. Cette piste finit par rejoindre celle du Tour des Fenouillèdes peu avant le Col Bas où la boucle se referme après 5 heures, arrêts et siestes incluses, d’une flânerie très excessive. Histoire de clore agréablement cette belle journée et cette jolie balade en forêt, nous avons terminé par un agréable goûter organisé au petit lac de Rabouillet, point d’eau très rafraîchissant en pleine forêt alimenté par une source captée qui descend directement du flanc sud-est du Sarrat Naout. La distance a été d’environ 13 kilomètres pour la boucle accomplie, un peu plus si vous optez pour la variante conseillée pour rejoindre Gatespa. Le dénivelé est de 275 mètres ce qui  pour une randonnée qui part d’un Col Bas pour gravir une « Montagne Haute » est, vous en conviendrez, presque ridicule ! Carte IGN 2348 ET Prades- Saint-Paul-de-Fenouillet Top 25.

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    Ce diaporama est agrémenté de la musique "Time To Say Goodbye (Con Te Partiro)" composée par Francesco Sartori paroles de Lucio Quarantotto et interprétée d'abord en duo par Sarah Brightman et Andrea Bocelli puis dans une version instrumentale par l'orchestre de James Shearman dirigé par David Abell.
    AX-BONASCRE
    AXBONASCREIGN
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    Comment refuser une invitation pour une randonnée en raquettes dans la Forêt domaniale d'Ax-les-Thermes quand s’annonce une superbe journée ensoleillée ? Vous savez, ce type même de journée d’hiver où l’air est merveilleusement pur, le ciel admirablement bleu, le soleil magnifiquement ardent  et qu’en plus le dieu Eole, lui, a décidé de rester dans son palais pour ne pas venir éventer cette sortie qui s’annonce déjà sous les meilleurs auspices. Bon, il faut parfois faire quelques kilomètres pour avoir tout ça en même temps mais quand au sommet d’une montagne, les raquettes aux pieds et les bâtons à la main, il ne reste plus qu’à descendre pour jouir de prodigieux panoramas sur une Ariège enneigée incroyablement belle et boisée, alors là c’est génial ! C’est le must ! C’est le pied ! Et bien, ce « pied » ou plutôt nos pieds, nous les avons chaussé de raquettes et ce coin où nous avons été  invités c’est la charmante station pyrénéenne d’Ax-Bonascre où nous sommes allés randonner dans la superbe forêt domaniale. Ce formidable domaine skiable est  désormais plus connu sous le nom d’Ax-3 Domaines et cette dénomination, il le doit à trois territoires montagnards étagés à des altitudes quelque peu différentes : il y a le Plateau de Bonascre situé en 1.390 et 2.000 mètres où se trouve la sympathique station et le Bois de la Crémade et de Manseille, il y a le domaine du Saquet situé lui entre 1.800 m et 2.300 m occupé entre autres par le Bois de la Griolle et il y a enfin,  le Campels, versant est des sommets les plus élevés que sont le Tute de l’Ours (2.255 m) et la Couillade de Llerbès (2.305 m). Ça vaut vraiment le coup d’aller passer une belle journée là-bas et  à fortiori plusieurs si vous avez décidé d’y aller pour quelques jours de vacances car l’ union de ces  trois domaines fait désormais partie du Top 10 des stations pyrénéennes de sports d’hiver. Bon, en ce qui concerne notre courte excursion, il faut avouer que cette sortie en raquettes c’est plutôt un petit dérivatif qu’une vrai randonnée. Jugez-en par vous-mêmes : une prodigieuse montée en télécabine et une balade essentiellement en descente avec quelques portions planes que l’on effectue en moins de 2h30 sur le parcours que je décris ici. Comme je l’ai dit plus haut, le départ peut s’effectuer par la télécabine de Bonascre qui nous amène au terminus c'est-à-dire presque au sommet du Saquet à 2.021 mètres d’altitude. Là, en sortant de la station de la télécabine, au milieu des innombrables skieurs,  les randonneurs en raquettes que nous sommes passent inévitablement pour des originaux voire des extra-terrestres descendus d’une autre planète. En raison des splendides panoramas qui se dévoilent sur une immense portion du domaine et une « bonne » partie de l’Ariège, on oublie vite les regards « facétieux » car les panneaux indicatifs  sont déjà là et il est temps d’amorcer la descente qui commence par longer sur la gauche une piste skiable. Sur une couche de neige idéale, entre piste et forêt, l’invisible sentier poursuit sa descente et pour ne pas se tromper, il suffit de suivre les panonceaux jaunes ornés de deux raquettes bleues. Ce logo bien présent, cloué sur de nombreux sapins, on va y prêter attention en permanence et il suffira de les suivre et de les respecter pour retrouver le village et par là même l’arrivée. Cette descente qui alterne petits sentiers en sous-bois et larges pistes forestières encadrées de hauts sapins  permet de découvrir une petite partie de la forêt domaniale d’Ax-les-Thermes et plus particulièrement le Bois de la Griolle avec sa cabane et sa fontaine de Manseille, et le Bois de la Crémade et de Manseille. De temps en temps, quelques belles trouées laissent entrevoir des vues admirables sur des chaînes enneigées où culminent et se détachent de nombreux hauts sommets à plus de 2.000 mètres d’altitude. Pour n’en citer que quelques uns, vous pourrez voir : au départ et vers le sud le Tute de l’Ours (2.255 m) et derrière lui le Pic de l’Etang Rebenty (2.415 m), vers l’est et de l’autre côté de la vallée où coule l’Ariège, le Pic de l’Estagnas (2.615 m), le Pic des Perdrix (2.310 m) le Pic d’Aygue Longue (2.394 m), le Pic de Cimet (2.423 m), le Pic des Estagnols (2.350 m), le Pic de Brasseuil plus communément appelé Dent d’Orlu (2.222 m) en raison de sa forme et du vallon du même nom qu’elle domine. Au nord c’est le Signal du Chioula (1.507 m) et surtout la Montagne de Tabe qui se détache à l’horizon avec les pics de Soularac (2.368 m), de Saint-Barthélemy (2.348 m), Galinat (2.115 m)  et du Han (2.074 m). A l’ouest, c’est les pic Campalou (2.132 m) et Bourbourou (2.021 m) qui dominent un panorama plutôt plane où s’étend un peu plus loin, le long Plateau de Beille bien connu des coureurs du Tour de France. Je n’évoque ici que les principaux sommets que l’on peut apercevoir du point de départ puis au cours de cette courte balade où l’essentiel de la marche s’effectuera en forêt. Bien que ce sentier soit parfois praticable sans raquettes et bâtons,  il sera néanmoins préférable de s’en munir en période hivernale. A cette époque et notamment lors de la saison où la station est largement ouverte aux sportifs de tous poils, il sera bien évidemment fortement conseillé par mesure de sécurité de ne pas quitter l’itinéraire indiqué et surtout de ne pas traverser les pistes réservées aux skieurs. L’itinéraire de ma carte IGN se veut le plus juste possible mais n’ayant pas emporté mon GPS ce jour-là, je n’ai pas pu enregistré de tracé exact et je ne peux donc pas en garantir une totale fidélité. De toute manière et comme indiqué plus avant, le balisage est très présent et il suffit de le suivre. Carte IGN 2148 ET Ax-les-Thermes Top.25.


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