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Ce diaporama est agrémenté de la musique de "Paris Blue" de Kyle Eastwood
Avec le Cami Ramader, cet illustre chemin de transhumance que j’ai déjà décrit dans ce blog, un coin du voile du vallon d'Evol avait été levé sur ce magnifique pays. Mais ce n’était qu’un tout petit coin qui ne permettait pas de découvrir le village d’Evol et son riche patrimoine historique. Cette fois, avec cette courte mais jolie boucle que j’ai intitulé le « Balcon d’Evol », mais comment l’appeler différemment tant ce titre lui est parfait, on va pouvoir lambiner, et cette flânerie nous laissera largement le temps de tout découvrir. Et dieu sait si cette randonnée va nous permettre d’en visiter de merveilleux sites, si on veut s’en donner la peine : d’abord Olette, notre point de départ avec sa chapelle Saint-Antoine, sa bastide, son église Saint-André, ses petites ruelles, puis viendra Evol, patrie de l’écrivain Ludovic Massé et inscrit parmi les plus beaux villages de France, avec son église dédiée également à Saint-André, la chapelle Saint-Etienne et son château féodal du XIeme siècle, fief de puissants seigneurs au fil des siècles. Puis, après le minuscule hameau de Thuir d’Evol, on grimpera vers le superbe village d’Oreilla, au riche passé historique mais qui détient un triste record de France, celui d’avoir eu le plus fort pourcentage de morts par rapport à sa population pendant la guerre de 14/18. D’Oreilla, véritable belvédère sur le vallon d’Evol, vous apprécierez de splendides paysages de tous côtés, vers le Canigou évidemment, vers le Pic des Tres Estelles et bien d’autres sommets pyrénéens , mais aussi vers le col du Portus et le Mont Coronat, Quand enfin ,je vous aurais dit que cette boucle au dessus du vallon d’Evol ne fait qu’une dizaine de kilomètres pour un modeste dénivelé de 360 mètres, vous comprendrez mieux pourquoi, vous aurez tout votre temps pour observer, pour flâner et pour visiter tout ce que vous rencontrerez en chemin. Alors, peu importe le temps que vous marcherez, l’Histoire s’est arrêtée ici, et maintenant, il vous appartient d’arrêter le temps : ce magnifique vallon d’Evol le mérite bien ! Pour tout connaître des villages traversés, je vous conseille d’aller visiter le remarquable site de Jean Tosti : http://jeantosti.com/villages.htm ou bien celui consacré à l'Histoire du Roussillon Carte IGN 2249 ET Font-Romeu-Capcir Top 25.
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Je crois qu’il faut en finir définitivement avec cette fausse idée qu’il n’ y aurait de belles randonnées qu’en montagne. Et peut-être moi le premier ! En effet, sur toutes les côtes de France, le Conservatoire du Littoral fait un travail remarquable. En rachetant de grandes zones côtières et en aménageant, avec d’autres partenaires institutionnels, des sentiers de promenade et parfois, de très longues randonnées pédestres, le Conservatoire permet à un très large public d’avoir accès à des sites d’une exceptionnelle beauté où la faune et la flore sont en plus formidablement protégées. J’en veux pour preuve les splendides Cap Lardier et Taillat que je viens d’arpenter très récemment dans le département du Var. Alors suivez-moi et partons découvrir ce remarquable Cap Lardier. Le départ se fait depuis la station balnéaire de Gigaro située peu après le village de La Croix-Valmer. Les places de parkings et de stationnements où vous pourrez laisser votre véhicule sont nombreuses mais la plupart du temps payantes surtout l’été. Alors, peut-être est-il préférable d’aller découvrir le Cap Lardier hors saison ? C’est en tous cas, ce que je conseille ! Le départ s’effectue depuis la plage de Gigaro en partant vers la gauche quant on regarde la mer. Le Cap Lardier, c’est cette longue langue rocheuse et boisée qui s’avance dans la mer. Elle s’avance d’ailleurs tellement dans la Méditerranée, que chose étonnante, elle se situe à la même latitude que le Cap Corse avec lequel elle présente de nombreuses similitudes tant sur la plan floristique, faunistique que géologique. La suite de la randonnée est d’une grande simplicité car le sentier qui longe le littoral est parfaitement balisé avec de nombreux panneaux directionnels. Quand je dis simple, il ne faut pas entendre facile car si de Gigaro jusqu’à la plage de Brouis, le sentier est peu élevé et serpente parfois à fleur d’eau, longeant de belles petites criques aux eaux limpides et de jolies plagettes, il n’en va plus de même après le Brouis où le sentier s’élève brusquement d’une centaine de mètres. En haut de cette ascension, vous arrivez à la croisée de plusieurs chemins et pistes et il faut prendre le chemin qui part le plus à droite. Ici, les merveilleux panoramas sur la mer disparaissent car on marche au milieu d’une dense forêt de chênes verts, chênes lièges, chênes kermès, chênes pubescents et lentisques. On finit par rejoindre une autre piste où la vision bascule de l’autre côté vers les caps Taillat et Camarat. D’ailleurs, si ça vous chante, et si vous avez le temps, vous pourrez poursuivre cette balade jusqu’au Cap Taillat, magnifique et fine presqu’île que l’on aperçoit à quelques encablures. Mais le Cap Lardier n’est plus très loin maintenant et il serait dommage de louper ce bec déchiqueté par les vagues et le vent, paradis des plongeurs sous-marins. Pour le retour, plutôt que de reprendre le même chemin, je vous conseille de prendre par la piste qui zigzague un peu plus à l’intérieur du cap, au milieu d’une flore épaisse et exceptionnelle avec notamment de magnifiques pins parasols. Elle est aussi très bien balisée. Et si comme moi, vous avez la chance de finir cette randonnée avec un merveilleux coucher de soleil sur la Baie de Cavalaire et les Iles du Levant, ce soleil rouge sera comme une grosse cerise posé sur ce beau gâteau qu’on appelle le Cap Lardier. Maintenant, je comprends mieux pourquoi en provençal, Lardier signifie « flammes ». Que ce soit avant ou après cette randonnée, je vous conseille vivement d’aller voir le site très ludique du Conservatoire du Littoral consacré au Cap Lardier. Vous y apprendrez, j’en suis sûr, une foule de choses très intéressantes :
Carte IGN 3545 OT Saint-Tropez-Sainte-Maxime-Massif des Maures Top 25.
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Ce diaporama est agrémenté d'une version instrumentale de la chanson "Killing Me Softly With His Song" composée Charles Fox et écrite par Norman Gimbel en collaboration avec Lori Lieberman. Elle est interprétée ici par le saxophoniste Graham Turner extraite de son album "Soft Sax, Pt. 2 - 20 Romantic Instrumentals on Saxophone"
Leucate et La Franqui sont les capitales mondiales du vent. En 2010, pour la quatorzième année consécutive, les deux stations balnéaires accueilleront sur la belle plage de la Franqui, le Mondial du Vent du 10 au 18 avril. Qui sait, peut-être qu’un jour, les 2 belles petites cités organiseront le Mondial de la Randonnée Pédestre sur leur très belle falaise que je vous présente ici sous le titre "La Falaise de Leucate". J'aurais pu aussi bien écrire "La Falaise de la Franqui", tant les deux cités occupent ce plateau calcaire se terminant par d'incroyables parois verticales plongeant dans la Grande Bleue. D’ailleurs, si j’étais à la place des organisateurs, j’y penserai tout de suite car après tout, n’y a-il pas des randonneurs qui marchent aussi vite que le vent ? L’étymologie du nom Leucate, vient du grec « Leukos » qui signifie blanche comme les falaises que nous allons arpenter. Cette randonnée que je vous propose, peut démarrer du parking situé à côté de la colonie de vacances, du phare du Cap Leucate ou bien du sémaphore, les 2 sont mitoyens. Pour cela, de Leucate Plage, il faut prendre la D.29, direction Leucate Village. Là, il faut tourner à droite juste avant le hameau de Malagaïto et monter vers le quartier Saint-Pierre. Mais pas de problèmes, vous trouverez certainement car des panneaux indicateurs sont là juste à ce croisement. Après, selon votre humeur ou votre envie de marcher, vous choisirez vous-même le point de départ idéal : la colonie de vacances, le phare ou bien le sémaphore. La suite est d’une simplicité déconcertante car il suffit de longer la falaise de plus ou moins près. Mais dès que vous vous approcherez de trop près, surtout faites bien attention et redoublez de vigilance, spécialement si des enfants sont de la partie : Il peut y avoir des éboulements, la tramontane peut-être violente et ici, elle vous pousse vers le précipice, de plus le sentier est caillouteux et une culbute est vite arrivée. Vu la hauteur de la falaise, une chute est automatiquement dramatique et certainement fatale. Sachez tout de même qu’il existe sous le sémaphore, une très belle plagette accessible où, en été une baignade sera toujours possible. Pour le reste, il faut savoir qu’il y a un balisage jaune qui est présent et qui vous mènera jusqu’au dessus de la superbe plage de la Franqui. Le sémaphore est souvent le lieu de rendez-vous des parapentistes, le Cap des Trois Frères, celui des chasseurs sous-marins ou des pêcheurs et bien sûr, la plage de la Franqui, celui des « fous du vent et de la glisse ». Cette plage des Coussoules avec ses 8 kilomètres de long est le paradis des véliplanchistes, des skimboarders, windsurfers, funboarders, kite-surfers, fly-surfers, des chars à voiles, des cerfs-volants, des speed-sails, j’en passe et des meilleurs. Outre, la beauté du lieu, vous observerez les couleurs changeantes de la mer selon la saison, le temps et le vent. Elle peut passer d’un bleu acier à un bleu outremer ou d’un vert turquoise à un vert émeraude. Au bord de la blanche falaise, vous remarquerez un très bel édifice tout en pierres superbement restauré, il s’agit d’un fortin que l’on appelle La Redoute de la Haute Franqui et qui était un ancien fanal construit sous Louis XV servant à signaler la côte. Moi, en général, je fais demi-tour ici, mais si le cœur vous en dit, vous pourrez descendre jusqu’à la plage de la Franqui qui est accessible depuis la falaise. Pour le retour, vous pourrez prendre le même chemin qu’à l’aller ou mieux, revenir à travers les haies et ces petits murets de pierres sèches, qui clôturent très souvent des parcelles plantées de vignes ou d’amandiers, superbement fleuris au printemps. Je vous donne sur mon plan, un exemple d’un circuit facile à réaliser, sachant qu’il existe d’innombrables possibilités mais selon votre esprit d’aventures, un GPS pourra très vite s’avérer utile dans ce dédale de murets et ce labyrinthe de sentiers. Alors, si comme le grand navigateur et écrivain Henri de Monfreid, né ici, et qui a usé ces premiers godillots et fait ses premières armes d’aventurier au sein de ces très belles falaises, vous avez le goût de la découverte, n’hésitez plus à venir en ce lieu et rappelez-vous ce qu’il disait : « N'ayez jamais peur de la vie, N'ayez jamais peur de l'aventure, Faites confiance au hasard, à la chance, à la destinée. Partez, allez conquérir d'autres espaces, d'autres espérances. Le reste vous sera donné de surcroît ». Alors qu’attendez-vous ? Vous devriez être déjà partis ! Carte IGN 2547 OT Durban-Corbières-Leucate-Plages du Roussillon Top.25
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Ce diaporama est agrémenté de la chanson "Et Maintenant" composée par Gilbert Bécaud et paroles de Pierre Delanoë. Elle est interprétée successivement par Florent Pagny et Lara Fabian puis par Gilbert Bécaud.
Non ceux ne sont pas les ch’tis qui ont donné le nom de ce hameau abandonné d’En. D’ailleurs on ne prononce pas ce « En » comme le célèbre « Hein ! Bilout !!! » ni comme un « an » mais, on dit « Enne ». On a retrouvé dans un document historique de 864, une « villa Emne », puis en 1267, une « villare d’En » sachant qu’au Moyen-âge, une villa était le rassemblement de quelques logis regroupés autour d’une église. Comme souvent en pareil cas, En serait le nom d’un villageois et peut être la contraction des prénoms Jan ou Jean. Le départ de cette courte balade s’effectue depuis le joli village de Nyer dont le hameau d’En a été rattaché en 1822. Il y a deux possibilités de stationnement pour laisser sa voiture. Une dans le centre du village, à proximité du château et de la Maison de la Réserve Naturelle Régionale où il y a quelques emplacements. Ou bien, au pied du village, de l’autre côté de la rivière Mantet près du jeu de boules. Ce dernier parking étant préférable car c’est ici que démarre cette boucle que je vous propose. Il faut redescendre la route direction aval de la rivière jusqu’au premier croisement. A droite, il faut délaisser la route par où vous êtes venus. Tout droit, une route goudronnée qui va rapidement se transformer en piste DFCI. Elle est barrée d’une croix jaune, et pourtant, c’est bien par là que je propose de partir. En effet, si vous regardez la ruelle à votre gauche, elle s’appelle Cami d’En, elle est balisée en jaune et elle constitue le véritable sentier pour grimper au hameau. Dans cette ruelle, un petit panonceau de bois indique En à 30 minutes, mais ce temps qui n’est qu’indicatif, ne pourra être réalisé que par des sportifs confirmés, car par là, la sente caillouteuse qui monte en lacets est particulièrement abrupte. Cette sente s’adressera donc aux randonneurs pressés d’en finir ou à ceux dont la performance sportive est le critère de priorité. Personnellement, je préfère flâner et prendre la piste car la pente est plus douce, plus longue mais ce n’est pas bien grave car ici la longueur est toute relative et surtout les panoramas de tous côtés seront plus grandioses. : Tout en bas, c’est Olette la blanche, vers le nord, c’est la montagne oblongue du Coronat avec ses sombres forêts, puis le Massif du Madres et les Garrotxes avec le beau village de Canaveilles de l’autre côté de la vallée. Vers l’ouest, c’est la longue vallée de la Têt avec sa sinueuse Nationale 116 et sa ligne de chemin de fer du Petit Train Jaune. Au sud, c’est le Roc des Trépassats (2.039 m) qui dominent Nyer et ses étroites gorges. Vers l’est, la belle Réserve Naturelle de Nyer déploie sa magnifique forêt domaniale des contreforts jusqu’au sommet du Pic des Tres Estelles (2.099 m). C’est vous dire, si vous en aurez des paysages à voir en montant par la piste. A tout ça, rajoutez les belles et lumineuses couleurs de l’automne et vous aurez une bien meilleure idée de ce qu’il y a à voir. Et quand vous arriverez au hameau abandonné avec sa jolie chapelle du XIIeme siècle dédié à Saint-Just et à Saint-Pasteur, de ce tertre herbeux, vous aurez une splendide vision circulaire vers tous les horizons. Même le Canigou sera de la partie et pointera le bout de son pic enneigé. Si la tramontane ne souffle pas trop fort, vous pourrez pique-niquer face à ces admirables panoramas, sur les prés verts qui jouxtent l’adorable chapelle. Car hormis ce sanctuaire, avec deux ou trois séculaires tombes anonymes, il ne reste plus grand-chose du hameau depuis que les dernières familles l’ont quitté peu après la guerre de 39/45. Une ou deux maisons ont été restaurées depuis, mais pour le reste, ce ne sont que pans de murs envahis par les ronces, les églantiers et les lierres, que toitures effondrées, que ruines squattées par les vaches. La piste se poursuit au dessus du hameau délaissé puis elle redescend avec encore de très belles vues plongeantes sur le village de Nyer. 3 à 400 mètres après un virage en épingle, vous remarquerez à droite de la piste, un petit panonceau jaune qui très bizarrement indique Nyer et En dans la même direction à 30 minutes. Vous aurez compris qu’il s’agit d’une erreur et cette sente qui part à droite, c’est celle que je vous avais déconseillé d’escalader au départ. Pour rejoindre le village, vous pourrez donc soit prendre cette sente qui descend maintenant, soit poursuivre la piste jusqu’à recouper celle que vous avez prise en montant. Vous prendrez à droite, et retrouver Nyer ne sera plus qu’une simple formalité. Pour se rendre à Nyer depuis Perpignan, prendre la Nationale 116 jusqu’à la sortie d’Olette, puis prendre la D.57 qui coupe la Têt. Nyer est à 2 kilomètres. Pour la boucle que je vous propose et qui fait 10 kilomètres par les pistes DFCI (un peu moins, si vous prenez la sente) pour un dénivelé de 260 mètres environ, comptez 2h 30 arrêts non inclus. Cette adorable balade s’adresse à tous et à toutes, jeunes et vieux et pourra être complétée par la découverte de Nyer. Le village mérite une ample visite. Carte IGN 2249 ET Font-Romeu-Capcir Top.25
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